Un Contrat: Devon & Calista - Lorelei C.

Je remercie Lorelei pour l'envoi de ce service presse.

Avant toute chose, il faut préciser que Le Contrat est un roman sombre, qui aborde des thèmes difficiles et parfois durs à encaisser. C’est une lecture intense, réservée à un public averti.

Dès les premières pages, on rencontre Calista, une héroïne courageuse, enfermée dans une vie qu’elle n’a pas choisie. Mariée à un homme odieux et violent, elle est prisonnière d’une société parallèle dogmatique régie par les Fondateurs, et profondément injuste pour les femmes. Elle subit, encaisse, mais tient debout malgré la douleur. Toujours sur une corde raide, elle devient le symbole d’une force silencieuse.

En miroir, on découvre Devon, exilé malgré lui et contraint de revenir à Cincinnati, cœur de l’intrigue et surtout enfer à ciel ouvert. Là, il retrouve La Firme, ses obligations… et Calista, son unique amour, celui qu’il n’a jamais pu oublier. Mais cet amour est interdit, contrarié, brisé par les rouages impitoyables du pouvoir.

À travers leurs destins entremêlés, Lorelei C. nous entraîne dans une histoire où l’obsession du pouvoir dévaste tout, où l’amour devient à la fois refuge et malédiction. La relation entre Calista et Devon est bouleversante : leur séparation, leur impossibilité de s’appartenir: somme d’une intensité poignante.

La première partie du roman m’a particulièrement marquée : l’autrice y dépeint avec beaucoup de justesse la souffrance des deux protagonistes, déchirés et détruits par l’impossibilité de se retrouver. Certaines scènes sont difficiles, mais jamais gratuites : elles servent toujours à renforcer la tension dramatique et émotionnelle de la trame.

L’écriture est fluide, les chapitres s’enchaînent avec une facilité déconcertante. On se laisse happer, parfois malgré la noirceur du récit, tant l’histoire est addictive.

En somme, Le Contrat est une lecture qui bouscule, dérange, mais qui reste d’une grande beauté par son intensité émotionnelle et la puissance de son couple central. Un roman qui parle de douleur, de pouvoir, mais surtout d’un amour absolu, interdit et pourtant indestructible.

J'ai hâte de découvrir le tome suivant qui sera peut-être consacré à Terrence...