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Animaux Nocturnes, 3.The Dark Killer - Angel Arekin




Je remercie Black Ink Editions pour ce service presse.


Peut-on éprouver une certaine compassion pour un serial killer psychopathe et sadique?


C’est l’une des nombreuses questions que je me suis posée en lisant le dernier tome de la trilogie « Animaux Nocturnes ». Je ne savais à quoi m’attendre avec « The Dark Killer », étant donné qu’à chaque nouvel opus Angel Arekin a su me surprendre.


Ici, elle m’a particulièrement bluffée avec le personnage de Damian. On le lit arrogant, machiavélique, faisant parfois preuve d’humour (noir) dès le début du roman, occupé à fomenter ses prochaines exactions. Puis au contact de Rose, il va adopter un visage qui nous touche presque, nous séduit, même s’il est difficile d’oublier ce qu’il a fait…

Et puis vient ce moment d’une intensité incroyable qui m’a fait pleurer, ce moment où il se dévoile un tant soit peu. Je peux vous dire qu’à cet instant de l’histoire, j’avais dû mal à mettre des mots sur ce que je ressentais et à la fois, je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser…


Angel Arekin a dit que « ce troisième tome n’est pas une romance, mais une histoire d’amour ». Je comprends parfaitement le sens de ce qu’elle a voulu exprimer. Ce dernier tome m’a heurtée et touchée. Il y a des moments difficiles, violents et douloureux et pourtant, j’ai bel et bien ressenti de la compassion pour Damian, tout du moins pour le petit garçon qu’il n’a jamais pu être. Peut-être est-il entré dans mon esprit comme il aime le faire…toujours est-il que son intelligence et sa folie ne peuvent laisser indifférent, surtout lorsqu’on en comprend l’origine. Mais cela n’excuse en rien ses crimes odieux pour autant.


Sa relation malsaine avec Rose, mêlée de tendresse et de violence à la fois, est particulièrement addictive à lire. On se demande légitimement à quel moment cela va vriller, à quel moment Damian va changer de visage. Il y a quelque chose de fascinant chez lui, sa capacité à adapter sa personnalité en fonction de qui est en face de lui : prochaine victime ou pas ? La relation qu’il développe avec Ryan est aussi particulièrement intéressante, comme s’il nous voulait montrer qu’il sait jouer avec son humanité lorsqu’il le désire…pour nous faire honteusement tomber sous son charme…


Ce dernier tome est particulièrement brillant, magistral, je m’en souviendrais longtemps. Les émotions qu’il a suscitées chez moi ne s’oublient pas, signe d’un coup de cœur annoncé.


Si j’ai eu du mal à entrer dans le premier tome, le second m’a totalement conquise avec l’incroyable Anabelle qui s’accroche à Jude si fort (d’ailleurs, j’ai aimé les retrouver ici, ainsi que leurs joutes verbales). Le troisième opus clôture cette saga hors de commun en une sorte d’apogée sinistre mais empreinte d’une certaine beauté.


Cette histoire est arrivée au moment où je me suis mise à écouter en boucle «Decrescendo» de Lomepal. Je trouve que les paroles ci-dessous illustrent d'une certaine manière l'univers d'Animaux Nocturnes:


Je veux qu'il le ressente J'le garde prisonnier chez moi Les prochains mois seront moches et on va les passer ensemble Ah, j'suis trop malheureux sans elle Et je veux qu'il le ressente Je veux le voir, le voir et j'irai jusqu'à en avoir le pull tâché de sang Jusqu'à la bave et les sanglots


Je parlerai comme un Italien : avec les mains

Et j’aurai enfin plus aucun secret à t’dire

Sculpture au marteau, peinture au couteau

J’me suis jamais senti autant créatif

Demain, j’irai graver mon deuil sur sa peau

Et ma balance affichera dix kilos de moins

Increvable colère, j’suis pas désolé

Il est mort, le soleil


Mon Dieu, qu'elle me manque Tout s'éteint decrescendo Ma Terre s'arrêtera bientôt et c'est la faute de quelqu'un d'autre Oh mon Dieu, qu'elle m'manque Tout s'éteint decrescendo Bientôt plus rien à perdre, j'vais m'occuper de ce quelqu'un d'autre

Oh, je veux qu'il le ressente Je recherche le bruit comme une drogue Dans le silence, ma mémoire joue les pires mélodies J'essaye d'éjecter le disque, oh Mais ça repart et mes molaires font des étincelles J'déraille et la seule qui pourrait m'aider, c'est elle Quelle ironie Ah ouais, quelle ironie

Okay, si je suis resté à fixer les aiguilles Jusqu'à la fin de la nuit C'était pas pour voir si l'horloge marchait Plus j'm'interviewe, moins je sais qui je suis Juste cette fille-là, c'est tout c'que je demande Je n'saurais que faire du reste du monde Je l'ai désirée éperdument Et maintenant j'me sens tellement perdu.

[...]

Tout est dit.






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