Nous remercions l'auteure Robyne Max Chavalan pour ce Service de Presse et ce Blog Tour.
Je suis ravie de retrouver la plume de Robyne, dont je pense avoir lu tous les romans. Je ne m’attendais pas à ce que l’auteure choisisse d’évoquer les concours de Miss, mais c’est chose faite avec « Miss Egality » et je dois reconnaître que je me suis délectée de cette histoire atypique.
Je vous présente ici ce qui selon moi, constitue les 4 points forts de ce roman à lire absolument. Voyez plutôt...
Le premier point fort de ce roman ce sont ses personnages. Isobel est une femme de conviction qui veut prouver qu’au delà de son intelligence, elle est aussi une belle femme et que ces deux aspects de sa personnalité ne sont pas incompatibles. Il est évident que la société à tendance à nous compartimenter dans des cases. Isobel veut casser cela. Caelen est un homme écorché vif, suite à sa précédente relation. Son égo a une taille démesurée et il cherche à fuir toute relation continue avec les femmes. Les coups d’un soir lui suffisent amplement. Pourtant Isobel risque de bouleverser cet ordre établi et Caelen pourrait nous surprendre...
Vous imaginez bien que lorsque ces deux-là vont se rencontrer, cela risque de donner lieu à un collision brutale, ce, dans tous les sens du terme!
Le deuxième point fort de «Miss Egality» sont les dialogues fuselés, très travaillés par Robyne. Ils mettent en exergue la tension qui prédomine entre Isobel et Caelen., mais pas que. Ils alimentent aussi le sujet de fond, tout en restant naturels et fluides. C’est un réel plaisir à lire.
Le troisième point fort est le thème abordé: le féminisme et plus généralement la place de l’homme et la femme dans la société, sans prétention aucune. L'auteure ne cherche pas à démontrer quoique ce soit mais plutôt à illustrer à travers son propos un thème plus que d'actualité. Ici vous êtes en présence d’une romance qui peut paraître légère de prime abord mais qui délivre un message essentiel. La femme et l’homme se complètent, l’un à besoin de l’autre et vice-versa. Il ne s’agit qu’un genre ait l’ascendant sur l’autre, bien au contraire. C’est en ce sens qu’Isobel se bat pour ses convictions. La Miss et Caelen sont sur la même longueur d’ondes finalement, mais il semblerait qu'ils aient du mal à se comprendre.
Le quatrième point fort est la romance et la relation qui se jouent entre Isobel et Caelen. Je suis passée par tous les états, souvent outrée par le comportement de mâle blessé de Caelen et à la fois touchée par sa blessure, je dois reconnaître que le duo/duel qu’il forme avec la jolie Demoiselle de France est divin. L’attraction et l’attirance est au max entre ces deux-là. C’est aussi cela qu’on recherche lorsqu’on lit une romance, au-delà du sujet de fond, c’est aussi l’intensité qui éclot de la passion qui fait rage entre les personnages principaux qui nous rend accro à notre liseuse. C’est bel et bien le cas ici ! Isobel et Caelen: c’est de la dynamite en barre ! Les scènes intimes donnent très chaud et sont surtout rudement bien écrites. Robyne sait accrocher son lectorat avec sa plume maîtrisée, aiguisée et épicée.
Vous l’aurez compris j’ai passé un excellent moment, bercée par l’incroyable chanson de Michel Legrand « Les Moulins de Mon Coeur ». Passion et émotion sont admirablement bien combinées avec des rebondissements qui vous donnent envie de savoir ce qui va se passer dans le chapitre suivant. Robyne Max Chavalan nous offre donc une romance New Adult, léchée qui ose aborder un sujet fort. Menée tambour battant, cette histoire vous rendra addict à "Miss Egality" et vous donnera matière à réfléchir sur un sujet, pour lequel nous avons toutes un avis.
PS à Robyne: Merci pour ton clin d’œil dans les remerciements
Cette romance New adult m’a émue aux larmes !
2 avertissements : - Je suis très mal polie : je tutoie l'auteure (sacrilège !)
- Mon avis est long mais sans spoils
Tu peux être fière (ou pas) Robyne, d’avoir su autant me toucher avec une histoire de Miss, sachant que depuis ma plus tendre enfance, je ne me suis jamais intéressée au concours Miss France. Peut-être, parce que pour moi la beauté n’est pas que physique et même si cette institution essaie de véhiculer des valeurs en dehors de plastique parfaite. De mon point de vue, quelque chose coince, surtout à l’époque où le paraître est plus important que la réflexion, où la manipulation des images est un art, très vaste débat que tu abordes complètement et de manière très engagée dans ton livre. D’ailleurs je pense que si un Mister France avait sa propre élection (qui je crois fut le cas un temps) avec autant d’importance, de rayonnement j’aurais commencé à m’y intéresser.
Ton arc narratif est très judicieux, puisque le livre, se découpe en deux parties distinctes, qui chacune a des attraits différents. Et même si je me suis doutée du tour qu’allait prendre l’histoire je n’en pas moins étais touchée. Tes mots sont toujours aussi justes, percutants pour le message qu’ils véhiculent que par l’intensité des sentiments qu’ils mettent en exergue.
J’aime, Isobel, cette héroïne qui en a dans la tête, une culture de sa région et ses origines énonçant des points historiques sur les us et coutumes, la condition féminine de l’époque, de façon assez détaillée. Tu amènes tes recherches avec ingéniosité, humilité, pour les rendre intéressantes pour le lecteur, utiles à son histoire, sans être un étalage de connaissances.Cette héroïne ne cache rien de ses états d’âme au fil de son règne, sur le carcan de l’image de Miss, de ses découvertes, ses désillusions, ses regrets.
Les échanges tendus et acérés, percutants entre Caelan et Isobel sont justes excellents. Un régal à lire tout comme les discours enflammés d’Isabelle tellement passionnés et vibrants de naturel, de vérité. Ma préférence va à celui de l’ouverture du Club « La garçonnière », car il prône la liberté, le libre arbitre, tout en ayant en toile de fond le combat que mènent les deux héros contre le déchaînement médiatique, l’injustice.
J’aime le petit clin d’œil, à l’un de tes précédents livres, avec une femme, Cassiopé, tout aussi forte de conviction. Comme tu sais très bien façonner des hommes avec des failles, ayant du mal à les reconnaître, les accepter, les cachant derrière des tempéraments forts, mordants, pour ne pas dire : (pardon du mot) CONNARD en puissance ! Parce que Caelan c’est complètement ça, on le déteste d’être aussi MÂLE, séduisant, transpirant la séduction, l’érotisme, et pourtant comme Isobel, on succombe. Je dois avouer que l’évolution de l’histoire fait aussi que je serai bien partie en campagne avec Marie (la sœur d’Isobel), et ses couteaux aussi !!!! D’ailleurs j’ai adoré ce personnage, soeur au grand cœur, mère débordée, mais d’un soutien indéfectible.
Tu as su, dès le départ, mettre en avant cette connexion particulière qui lie Caelan et Isobel, chez eux le non verbal et aussi important que les mots échangés. Cette tension qui crépite, entre eux, est phénoménale à tel point que qu’on la ressent au-delà des pages, prêt à se sauter dessus tout en se détestant. C’est sur ce point où tu as réussi, c’est qu’on comprend très bien cette dualité qui les anime. L’attraction quasi animale qu’ils vivent tout en exécrant ce que l’autre véhicule en images, au début, et ensuite, détestant être effrayé par ce qu’ils ressentent.
Je pourrais émettre des protestations sur la gestion de fin et d’épilogue, parce que j’en voulais plus, pourtant elles n’enlèveraient rien à tout ce que j’ai ressenti tout au long de ma lecture, alors à quoi bon, mon opinion ne changerait pas !
Voilà, vous l’aurez compris, j’ai dévoré ce livre, m’y plongeant complètement, pour ces thématiques, l’image de la femme, plus que le féminisme pour moi, et ce poids des médias si pressant, intrusif, destructeur, pour ces personnages forts qui ont leurs faiblesses, et puis pour la plume de Robyne si attractive que j’aime tant. Tu m’as retournée avec une miss et un « bad gentleman » alors l’égality est parfaite !
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