Derrière les roses , Tome 2 - Farah Anah

Nous remercions les éditions Black Ink pour ce service presse.

Derrière les roses, ou comment un amour déchiré et déchirant essaie de survivre, de renaître…

 Attention risque de spoiler si vous n’avez pas lu le 1er tome !!!!!

Cheryl et Saul oscillent constamment entre l’amour et la haine …

"Ils s’haiment" comme le dit si bien Farah.

On assiste impuissant à une démonstration d’amour toxique… où les héros se font plus de mal que de bien, pas toujours volontairement. Mais les stigmates du passé sont tellement ancrés en eux qu’ils sont encore à vif, créant une sorte de spirale infernale.

Farah démontre avec toute la qualité de sa plume, comment la cruauté d’un seul être a pu impacter toute une famille, de manière différente mais bien en profondeur, diffusant son fiel, ses chantages et repentant la peur, la terreur …

Cheryn est bouleversante par son histoire, ce besoin d’amour, de reconnaissance , ses nombreuses blessures entrainant des addictions, qu’elle gère comme elle peut… Sa vengeance qui la fait tenir, et qui se comprend tellement, dont on se doute des conséquences pour elle, et pour ceux visés.

Il est impossible de rester insensible à sa cause...

Quant à Saul, on est un peu comme Cheryn, ou lui-même, on s’attendrit, et on attend qu'il sorte ses tripes, qu'il se dévoile, comme on peut le détester.

Son ambivalence alimente cette spirale infernale dans laquelle il est plongé avec Cheryn !

Et puis les secrets qui pourrissent cette famille , viennent rendre les liens encore plus fragiles, tendus entre tous les personnages… On attend les révélations avec impatience… 

C’est une lecture à couteaux tirés qui vous serre le cœur au fil des pages… car on voudrait que l’amour triomphe et qu’il y enfin cette paix pour tous… 

Je ne pourrai que conseiller de lire les deux tomes à la suite. C’est une histoire extrêmement dense dont il faut se souvenir des détails, pour être bien plongé dans l’ambiance.

Il a fallu que j’aille m’y replonger un peu avant de me mettre à cette lecture.

Vous voulez vivre le grand huit des émotions vivre pleinement un amour interdit, toxique et pour tant si dévorant ... Je ne peux que vous conseiller cette duologie menée d'une main de maitre par Farah.

J’ai terminé la lecture de "Derrière les Ronces", le premier tome de cette duologie

signée Farah Anah, avec un double sentiment : celui d’avoir qu’une seule hâte:

connaître la suite, et aussi celui d’une émotion immense. Ce livre, pour

moi, est du même acabit qu’"Esmé", qui

figure dans le top 3 de mes romances préférées.

À travers cette histoire d’amour impossible, j’ai retrouvé des bribes des

émotions ressenties en lisant "Esmé".

Mon conseil pour aborder cette duologie : il faut vraiment pouvoir enchaîner les

deux tomes. J’ai lu le premier il y a quelques mois, et avant de me replonger dans

"Derrière les Roses", j’ai dû relire le tome 1 pour me remettre tous les détails en tête.

J'avais besoin de relire les subtilités et les éléments essentiels pour

comprendre pourquoi Cheryn en est là dans le second tome. On comprend alors pourquoi, devenue adulte, elle est profondément animée par

un désir de vengeance absolue, et pourquoi cette rage est si ancrée en

elle.

Ce second tome est, à l’image du premier, extrêmement dense. On est dans une

véritable dark romance psychologique, et Farah Anah, comme à son habitude, s’y

illustre brillamment. À chaque nouvelle histoire, elle parvient à surpasser la

précédente. En termes de psychologie fine de ses personnages, elle excelle et montre à quel point les traumatismes de l’enfance marquent durablement : l’enfant, l’adolescent, puis

l’adulte qu'il devient.

Tout est incroyablement bien mené, bien construit. Ici, Cheryn, Saul et

Seth — ainsi que leurs amis — sont devenus des adultes abîmés, tourmentés, des

êtres en lutte avec leurs blessures intérieures. Cheryn, évidemment en tête : elle

peine à se détacher de son côté borderline, de ses addictions, et doit composer

avec ce tourbillon d’émotions qui la percute chaque fois qu’elle croise Saul.

Impossible de ne pas ressentir un profond dégoût pour Nathaniel, ce

personnage abject, conservateur, républicain dans tout ce qu’il a de plus

détestable. Son comportement est odieux, et les dégâts qu’il cause autour de lui

sont innombrables.

Ce tome creuse encore plus la relation si chaotique entre

Cheryn et Saul. Je suis habituée à lire des dark romances psychologiques, je sais

que c’est dur, mais ici, c’est particulièrement éprouvant. L’amour-haine qui les unit

est dévastateur. Il y a d’ailleurs un très beau titre de chapitre choisi par Farah qui

illustre parfaitement la frontière si ténue entre ces deux sentiments. Leur relation est

d’une toxicité absolue. C’est douloureux, vraiment très douloureux à lire. Ils se font

énormément de mal, et pourtant, ils s’aiment d’une passion incroyable,

incommensurable. Mais cette passion les consume. C’est une lecture difficile,

parce qu’il y a tant de souffrance chez Cheryn, chez Saul, tant de sentiments

refoulés et d’interdits qui les rongent de l’intérieur.

C’est magnifiquement écrit, intensément ressenti, bref, bouleversant.

Le roman est long, dense, et à certains moments, je me demandais :

“Quand auront-ils enfin le droit à un peu de répit ?” Farah ne ménage ni ses héros,

ni ses lecteurs. Elle pousse jusqu’au bout cette exploration du lien destructeur

entre amour et haine. Le fil rouge métaphorique des roses et des ronces

est magnifiquement exploité : comme une présence constante, presque un

personnage à part entière, témoin silencieux de tout ce chaos émotionnel.

J'insiste donc: cette histoire exige donc d’enchaîner les deux tomes pour

ne pas perdre l’intensité entre les deux tomes, cette douleur viscérale ressentie à la fin du premier tome: la peine pour Cheryn, la haine pour Nathaniel, les interrogations pour Saul et

Seth. C’est cette continuité émotionnelle qui rend le second tome si fort.

Le dernier tiers de "Derrière les Roses" est absolument addictif. Les révélations

s’enchaînent, les rebondissements explosent, et on reste suspendu aux pages qui défilent, le cœur battant, à chaque chapitre. On se demande comment ils vont s’en relever et s’ils le

peuvent seulement...

Farah Anah signe ici une œuvre d’une maîtrise totale. Sa plume est l’une de mes

préférées, et ce roman en est une nouvelle preuve éclatante.

C’est beau, c’est dur, c’est viscéral. Une lecture éprouvante, mais inoubliable!