Frisson d’enfer est une romantic suspens en deux tomes, rythmée par un désir ardent inassouvi, des sentiments inavoués et le mystère.
Je ne vais faire qu’un seul avis pour ce diptyque, sinon je dévoilerai trop d’informations sur l’histoire. C’est justement cette découverte, l’évolution des personnages qui rendent cette histoire vivante, intrigante.
Fleur est une magnifique jeune femme, sortie de l’Ecole du Louvre, à laquelle on s’attache de suite. Elle est intelligente, maladroite certes, mais avec du répondant, des principes.
Elle a une propension à s’attirer de petits ennuis qui lui ouvriront de belles portes.
Cette relation qu’elle noue avec Aaron Barnes n’est pas des plus banales, mais dont rêveraient beaucoup de jeunes personnes vénales ou aimant l’art.
Fleur est passionnée, sincère ce qui lui permettra de lier cette amitié avec Aaron et son personnel.
C’est une joyeuse petite famille d’amis qui travaillent mais savent aussi se détendre.
L’auteure arrive à savamment doser les passages sérieux, ceux plus futiles et drôles, tout en y distillant du mystère et de la séduction grâce au personnage de Dante.
Il est détestable autant que torride, il souffle le chaud pour insuffler un air glacial ensuite. On comprend un homme préoccupé, torturé, mais qui ne fait pas dans la dentelle pour blesser avec des mots, ni pour la sécurité. C’est tout un jeu de provocation, je t’attire, je culpabilise pour mieux te repousser, faire mal : mais à quel jeu joue-t-il vraiment ?
Fleur n’est pas un personnage naïf, elle sait rendre les coups même si parfois elle se fait prendre à son propre piège. Le tournant inattendu qu’a pris sa vie à New York, pourrait faire rêver, pourtant, elle est consciente du côté sombre du marché de l’art. L’auteure accentue un peu le trait de cette vie idyllique tout en faisant poindre les dangers.
J’aime cette détente qu’ont les hommes de la sécurité d’Aaron Barnes, qui se vannent tout en étant très consciencieux. On prend plaisir à lire les aventures de Fleur tout en se demandant ce que cache le roi des co...ds Dante !
Et puis l’auteure nous rend jalouses à la voir graviter autour de ces hommes, beaux, drôles, virils qui se plient en quatre pour Fleur... Je veux les mêmes à la maison !
Axelle Auclair sait ménager le suspense dès le prologue et encore plus avec la fin du premier opus ... ce qui fait qu’on ne peut pas résister à foncer lire le second tome pour voir ce que réserve l’avenir à Fleur et à Dante, à Aaron et tous les autres !
Ce second tome sera plus sombre, mais plus intense. On rentre dans les pensées profondes des personnages, contrairement au premier, y voyant plus clair, ressentant toute la palette des sentiments qui les agite.
Axelle Auclair arrive à doser efficacement, le suspense, la tension, les sentiments, les rebondissements, la passion, pour nous tenir en haleine tout au long de ces deux livres.
C’est une belle romantic supense, qui dévoile son jeu petit à petit, grâce à des hommes virils, de sécurité, aussi secrets que mâles alpha, jouant de leur testostérone pour protéger, et défendre ceux qu’ils aiment.
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