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Jusqu'à ce que la mort nous sépare - Avril Sinner





Nous remercions les éditions Black Ink pour ce service presse

C’est un livre déroutant, un ovni romanesque livresque, mêlant plusieurs genres de romances tout en étant pas un, distinctement. Mais est-ce important de le catégoriser ? Clairement non !

Alors c’est vrai qu’Avril Sinner n’a pas son pareil pour nous compter la tristesse et le deuil. La romance est là, mais en second plan car ce qui prédomine pour moi c’est ce déchirement d’avoir perdu l’être le plus important de sa vie. De tomber dans une spirale de tristesse, s’enfonçant dans une dépression ne voulant en sortir que pour aller rejoindre celui qui nous a quitté. C’est d’autant plus déroutant qu’Alex est psychiatre et qu’elle a un petit garçon.

Ce personnage vous émeut car elle ne dévoile pas tout d’entrée, grâce à ses flashbacks on comprend son histoire. Mais son indécision, tout à fait légitime, m’a parfois énervée au point de penser : bon elle sait ce qu’elle veut ? Vous devez me trouver horrible car ce n’est pas un simple choix entre de 2 parfums de glace, mais celui de la vie ou la mort. Pourtant, ce personnage qui s’acharne à essayer de mourir peut énerver puisqu’elle pourrait vouloir s’en sortir pour son fils, sauf qu’elle aura besoin d’aide... Est-ce important la forme de l’aide reçue ?


L’auteure entre dans les méandres de l’esprit d’Alex face au geste qu’elle veut et se destine à faire, et nous les compte avec une authenticité déconcertante. Sa trame est ingénieuse car on s’interroge, comme Alex, voulant connaître ses intentions, ses pensées profondes, le vrai, le faux, le réel, l’imaginaire, le conscient, l’inconscient.

C’est comme une quête pour sortir ou accepter le deuil, avec des épreuves, des énigmes, des prises de conscience. Avec constamment cette dualité entre la vie et la mort, cette envie de disparaître tout en ayant peur de l’être.

La plume fait qu’on accroche à ce thème, car elle distille du mystère, du désarroi, embrouille son héroïne tout comme nous.


Ce ne fut pas une lecture facile pour moi, nullement pour la qualité d’écriture qui est juste parfaite, mais plutôt par rapport au climat actuel. Je pense qu’il ne faut pas être dans un « mauvais mood », ou un peu avec des idées noires pour lire ce livre. Il chamboule un peu les codes, entre dans l’introspection du deuil et donc ce n’est pas un livre gai et enjoué, le titre met dans l’ambiance vous me direz.


De mettre en lumière, les rouages de l’esprit lorsqu’on perd son amour, et ses conséquences, sont un sujet peu traité sous cette forme, Avril Sinner le fait avec justesse et sans tabous, en allant très loin dans la réflexion.

Avril Sinner a ce style qui se permet même un peu d’humour, d’autodérision, toujours avec respect dans des moments parfois difficile, mais cette décompression est tellement libératrice !


Voilà donc un ovni en romance difficilement qualifiable, comparable à d'autres, évaluable, d'où la black' ink note, qu’importe puisque c'est un beau moment livresque et donc A LIRE !





Je crois avoir quasiment lu tous les romans d’Avril Sinner, j’attends avec impatience chaque nouvelle sortie, car je sais que quoiqu’il arrive, peu importe le sujet traité, j’éprouverai toujours un truc fort en lisant sa plume magique. On en peut pas lutter contre ça, que voulez-vous.

Avec « Jusqu’à ce que la mort nous sépare », je m’attendais à découvrir une histoire différente, c’est le cas, il s’agit d’un OVNI livresque auquel on ne peut pas vraiment attribuer un genre particulier. à mi chemin entre le thriller et la romance, différente de celles qu’on a l’habitude de lire.

Divisée en deux parties, Avril Sinner nous écrit le calvaire d’Alex. Sa détresse, son mal-être sont poignants à lire. Sa rencontre avec X, aussi énigmatique que glaçant, va la bouleverser. Les chapitres sont courts, l’auteure entretient le suspens, tel un thriller. Qui est X, pourquoi arrive-t-il dans la vie d’Alex, quelles sont ses intentions ? Au delà de ses craintes et appréhension, X lui apporte une sorte d’apaisement, comme une pause de sa douleur.

« Il m’enveloppe d’une douceur extrême, d’une compassion absolue, si bien que mes larmes affluent. Non pas de larmes de douleur, de peine, ni même de peur, mais de paix. La tout de suite, il est juste magnifique, grandiose. » Alex.

Quand la peine est trop dure, trop lourde à porter, que l’espoir s’en est allé, que vous reste-t-il ? Avril aborde tout en nuances, combien la mort peut être séduisante, pour ceux qui sont désespérés. Je vois dans le titre du roman, une double signification. Cette phrase, communément prononcée lors des vœux de mariage, tient ici une autre signification, chargée de beauté émotionnelle.

J’ai bien conscience que mon bla-bla peut sembler étrange, mais je dois reconnaître qu’il m’est difficile d’écrire mon ressenti, sans rien dévoiler de l’intrigue.

La deuxième partie apporte un peu de légèreté à l’ensemble du roman, ce qui est bienvenu. A travers elle, Avril nous parle de l’intelligence du cœur, mais aussi de reconstruction et de renaissance. On a tous droit à une seconde chance, non ?

Petit big Up à Marie Louise qui m’a bien fait rire. Ce moment dans le récit apporte une petite bouffée d’air frais, en même temps que l’héroïne, on reprend notre souffle, on respire et on est en droit de penser qu’Alex devrait avoir droit à un happy end…

Je vous recommande de lire cette histoire pour sa beauté et son originalité. J’ai passé un très bon moment, Avril a vraiment une plume magique ! Ne vous attendez pas à une New Adult, ni à une Dark Romance, laissez vous cependant guider par la trame. Certes l’ensemble est sombre, mais il se lit facilement. Ne dit-on pas que lorsqu’on touche le fond, on ne peut que taper un grand coup pour remonter, ou se laisser glisser vers le néant. 2 choix, 2 options possibles, à travers lesquels Avril Sinner vous raconte l’histoire d’Alex. Vous n’en ressortirez pas indemne, ça vous fera réfléchir, certes, mais vous y verrez aussi une belle pensée sur le sens de la mort, la vie et l’amour.

Qui dit OVNI livresque, dit Black Ink Note, car ce roman est inclassable, mais si je devais attribuer une note et une mention ce serait un 5/5, à lire !



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