Je remercie l'auteure Loraline Bradern pour ce Service de Presse.
« Mach 2 : L’amour dans le viseur » conclue la saga du beau pilote et de son enseignante.
Ma lecture fut plutôt laborieuse par certains aspects. Si les sentiments et la volonté d’avancer dans leur relation, prennent le pas dans la romance, cette évolution dans la romance a été freinée par beaucoup trop de détails qui viennent parasiter cette histoire d’amour.
Il leur faut des épreuves, mais à trop vouloir être au plus près de la réalité, au détail, au sigle près, je me perd dans ma lecture. Certains échanges entre les copines d’Alexa et de Nath sont assez épiques, drôles surtout sur les bizutages dans l’armée, et donc toutes ces informations passent dans la lecture. En revanche, certaines descriptions me laissent perplexe, et ajoutent des longueurs qui me semblent non nécessaires. Je sais que c’est dans un souci de vérité, mais je pense que parfois il faut trancher dans l’information documentaire au profit de la romance. C’est un juste équilibre qui est difficile d’obtenir surtout avec un monde comme l’armée qui est très codifié et peu accessible aux non-initiés.
Je suis conscient que c'est plus facile à dire lorsqu’on le lit, que lorsque l’on écrit, c’est certain. Je ne peux d'ailleurs que reconnaitre l'énorme travail de recherche qu'a effectué l'auteure pour son histoire.
Et puis le second aspect qui m’a vraiment dérangé, c’est le sentiment que l’auteure a mis beaucoup de son ressenti sur l’institution enseignante. Elles ne sont pas positives, mais au plus juste de la réalité du terrain. Pour le vivre de l’intérieur, je sais que les illusions s’envolent très vite, que la plupart des personnes ignorent l’envers du décor, les rouages de cette institution que l’on surnomme le mammouth ! Ça m’a un peu plombé l’ambiance, avec une nouvelle fois des explications nombreuses, une Alexa plutôt, effacée et dépressive, qui ne me plaît guère. Je la préfère mutine et lorsqu’elle lâche prise !
Le personnage de Nath porte cette romance tel le commandant qu’il est, et la cible qu’il vise. Il pourrait être l’homme parfait, compréhensif, empathique avec son amour, alliant douceur, écoute et sensualité. Il est constamment en train de pousser Alexa à avancer, à s’épanouir.
Il y aura de beaux moments de complicité entre eux et avec la famille du pilote, avec Solène, sa meilleure amie. Je réitère ma mention spéciale à la petite nièce, Clémence qui est juste trop chou.
Leur amour va être soumis à de rudes épreuves, mais c’est pour en ressortir plus fort.
La plume de Loraline sait créer de belles histoires d’amour militaires, néanmoins, j’avoue que ce dernier opus m’a moins convaincu que les autres. Pourtant les sentiments sont présents, l’intensité, la tension également, mais il m’a manqué le petit plus, l’étincelle, qui m’emporte au milieu de ces nombreux détails techniques professionnels.
Je suis certaine que cette histoire saura ravir les passionnées de romance militaire.
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