Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse.
Princess est une romance sombre certes, mais qui vous remue les tripes tellement les émotions sont exacerbées.
Au fur et à mesure de cette trilogie, pour moi les Twins Devil sont montées crescendo dans la force de chaque histoire. J’en attendais beaucoup de Perséphone la petite dernière des Blackwell, et je n’ai pas été déçue par mon voyage livresque.
C’est à son image de reine des enfers… une guerrière au cœur tellement tendre qu’il faut le protéger coute que coute de l’amour, pour ne pas souffrir plus, que ce qu’elle a déjà souffert. Et bien, c’est mal connaitre ses créatrices qui ne vont pas l’épargner.
Elle a un côté « bitch » pour se protéger, toujours plus piquante, avec un don pour ne jamais s’attacher, ou plutôt ne pas l’admettre. A ce côté, il faut lui ajouter les stigmates du passé qui la ronge un peu plus chaque nuit… Avec ces mille facettes, elle est touchante dans son ignorance, son désarroi, sa douleur, sa peine, et sa culpabilité.
J’ai adoré sa manière d’interagir avec Atlas, une relation non conventionnelle, qui sort des codes tout en y étant, mais pour cela il faut admettre ses sentiments et sa relation.
Des différences de milieu qui importent peu, car ils ont finalement des points communs dans leur histoire : une mauvaise estime d’eux-mêmes, une peur de l’abandon, de l’amour aussi.
Atlas, est un homme profondément émouvant, il aime jusqu’à l’abnégation cette femme, sans qu’elle l’accepte vraiment, tout en appréciant ce qu’il lui donne. Il est magistral avec ses faiblesses certes, mais je me suis délectée, de lire cet amour pur qu’il porte à sa princesse.
La justesse de tous les sentiments qui vont évoluer entre eux, au fil des pages ne peut laisser insensible la lectrice que je suis, pour l’injustice, pour le manque de confiance, pour l’amour sincère qui n’est pas toujours partagé comme il faut, pour le manque de communication. C’est vibrant, on est cueilli en plein cœur par leur histoire, en les voyant sombrer, qu’on aimerait les aider à se relever. Chacun va apporter de la lumière à l’autre au milieu des ténèbres, pas toujours de la bonne manière, ni au bon moment mais la conclusion va en valoir la peine… Le chemin sera long, difficile, mais si beau au final !
Le petit plus, c’est qu’on peut continuer à suivre les aventures des autres frères Blackwell, et même en apprendre plus sur cet évènement qui les a meurtris à jamais !
Cette trilogie est également une histoire de famille car tous ont été impacté par cette catastrophe.
Une magnifique lecture que j’ai dévorée non sans une pointe d’appréhension de laisser partir ce duo si touchant. Le coup de cœur fut très proche …
A vos livres pour découvrir ce dernier opus !!
Avant toute chose, je dois mentionner que j’ai lu « Darkness » mais pas « Reckless ». Cela n’a en rien gêné ma lecture de «Princess ».
J’adore lire des héroïnes « Badass » qui semblent fortes, voire indestructibles, mais qui cachent au fond d’elles-mêmes une fragilité absolument poignante. C’est le cas de Perséphone Blackwell. Elle vit avec une culpabilité terrible au fond des tripes et se discrédite sans cesse. A l’instar de ses frères Cassius et Silas, elle est aussi totalement ravagée par la fusillade qui les ont percuté de plein fouet. Chacun a sa manière de faire face à ce traumatisme...
Pour pallier à cela, Persie a décidé de brûler la chandelle par les deux bouts. Sexe, alcool, drogues et tatouages sont ses dérivatifs indispensables à sa survie.
Persie a trouvé en Atlas Kane, une sorte d’exécuteur tatoueur. Ce qu’elle veut encrer dans sa peau, il le fait… Ces deux-là apprécient aussi bien de se retrouver à l’horizontale pour marquer la peau de la belle que pour s’adonner à un plaisir très intense.
Atlas m’a totalement ravagée. Il m’a fait pleurer à plusieurs reprises, tant il m’a émue. Il est si profondément amoureux de Persie…Au-delà de ses sentiments très puissants, il est profondément abîmé lui aussi. Ancien alcoolique, il tente de retrouver une certaine rigueur dans son quotidien pour lutter contre l’envie de replonger.
Mais les évènements vont les précipiter dans un abîme sans nom au risque de se détruire. C’est d’une telle intensité entre eux, qu’ils soient ensemble ou séparés. Deux chansons ont accompagné tout au long de ma lecture, d'abord : « Tatoo » de Loreen, voyez plutôt :
I don’t wanna go
But baby, we both know
This is not our time
It’s time to say goodbey
Until we meet again
‘Cause this is not the end
It will come a day
When we will find our way
La manière dont Persie repousse Atlas, la façon dont ils s’aiment à en crever, mais ne savent pas comment le gérer sont absolument géniales à lire, même si je vous avoue que mon cœur a subi de nombreux ratés…La belle ne veut pas être aimée, parce qu’elle estime ne pas le mériter. Atlas lui ne demande que ça, l’aimer et la chérir de tout son cœur. Alors elle fait les mauvais choix, pensant se conforter dans son idée…Cela fait tant souffrir Atlas…Nous sommes dans une impasse ? Ça se pourrait bien ! Entre addictions et chagrin, ces deux-là ne se ménagent pas. Mais ils vont si bien ensemble, j’ai adoré lire leurs échanges, leur rapport de force et leur évolution individuelle et conjointe.
Si le dernier tiers du roman est moins intense, cela ne m’a pas empêchée de vibrer pour eux. J’ai pris plaisir à retrouver l’ensemble des membres du clan Blackwell. « Princess » est le dernier tome consacré aux « Terrible Three » et les Twins nous offrent ici un sacré final.
Et la deuxième chanson me direz vous ? Non, je ne l’ai pas oubliée, je garde le meilleur pour la fin !
Le désespoir d’Atlas a trouvé écho dans la trop belle chanson de Lomepal « Decrescendo», comme si elle avait été écrite pour lui :
Je recherche le bruit comme une drogue Dans le silence, ma mémoire joue les pires mélodies J'essaye d'éjecter le disque, oh Mais ça repart et mes molaires font des étincelles J'déraille et la seule qui pourrait m'aider, c'est elle Quelle ironie Ah ouais, quelle ironie
Okay, si je suis resté à fixer les aiguilles Jusqu'à la fin de la nuit C'était pas pour voir si l'horloge marchait Plus j'm'interviewe, moins je sais qui je suis Juste cette fille-là, c'est tout c'que je demande Je n'saurais que faire du reste du monde Je l'ai désirée éperdument Et maintenant j'me sens tellement perdu
Quand la beauté d’une histoire fait autant écho aux musiques que j’écoute, alors cela signifie que le coup de cœur n’est pas loin…A chaque fin de chapitre, j’avais hâte de les retrouver, les larmes versées pour la détresse d’Atlas et la personnalité de Persie ont eu raison de mon p’tit cœur…Le coup de cœur est bel là, je me souviendrais longtemps de cette histoire qui ravive d’autant plus mon envie de tatouage ! Peut-être qu’au FBI je me laisserai tenter, et une chose est sûre, je m’achèterai le broché qui trônera fièrement dans l’étagère de ma bibliothèque consacrée à mes coups de cœur.
Chlore, Juliette, rdv aux dédicaces!!
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