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Black Haters, Action: Tome 1 - Manon Donaldson




Je remercie les éditions Black Ink pour ce service presse.


C’est toujours un plaisir de retrouver la plume de Manon Donaldson ! En ce début d’année, elle nous propose une dystopie en deux tomes. Si ce n’est pas un genre que je lis souvent, quand l’occasion se présente, j’apprécie toujours ce type de lecture.


Dans ce premier tome de « Black Haters » on fait donc connaissance avec Nellyanna, fille d’un des membres du Conseil de l’Elite, société canadienne post guerre civile de 2043. Elle fait partie de la haute société, sorte de caste privilégiée qui baigne dans le luxe, qui donne le pouvoir aux hommes pendant que les femmes sont exposées comme des trophées pour être bien mariées et engendrer une descendance masculine...de préférence. On a l’impression d’être dans une des chroniques des Bridgerton, version 21ième siècle.


Assez vite je me suis attachée à l’héroïne, qui n’est pas vraiment heureuse dans sa vie, mais qui est aussi relativement résignée quant à son sort de future épouse. Sa vie va basculer quand les Black Haters, des rebelles, vont la kidnapper, avec les fils des autres fondateurs. A partir de ce moment-là, l’histoire bascule, proche d’une dark romance. L’enfermement et le conditionnement que va subir Nelly et ses compagnons d’infortune, vont la plonger dans le néant, la terreur et l’incompréhension.


Manon Donaldson nous propose alors une trame addictive, à chaque fin de chapitre on se demande quel va être le sort réservé à Nelly. Sa non-relation avec Lander, Black Haters de son état, nous amène à nous poser des tas de questions.

Pourquoi a-t-elle été kidnappée, quel est le but des Black Haters , Nelly a-t-elle un échappatoire ?

Je ne vous cache pas que pour moi toute cette partie du roman, ne relève pas d’une romance, ce qui est quelque peu déconcertant. Cela n’altère en rien la qualité de l’écrit car c’est brillant. Imaginer une telle histoire est audacieux, car on s’interroge vraiment sur la manière dont l’histoire va évoluer. L’auteure montre combien il est difficile pour Nelly, de prendre du recul à rapport à l’éducation qu’elle a reçue et à penser de manière différente par rapport à ce que l’Elite lui a inculquée jusqu’ici. Lander s’apparente à « éveilleur de conscience », mais va-t-il réussir à lui ouvrir les yeux ?


Manon pose les jalons de la suite de cette histoire, elle distille comme à son habitude de petits indices de ci, de là, qui donnent à penser que la trame prendra telle ou telle tournure. C’est vraiment bien conçu, on est pris au jeu, on découvre petit à petit qui sont les Black Haters et quelles sont leurs intentions, ce, en même temps que Nelly. La trame fait la part belle aux faux-semblants, à la manipulation et aux enjeux liés au pouvoir.


Le personnage sexy de Lander est intriguant. Il n’est pas indifférent à Nelly loin de là. Il est vraiment pris en étau entre ce que son corps ressent en la présence de la belle et son devoir envers sa communauté. Il a pour but de révéler la part « rebelle » de la jeune femme, en qui il a placé tant d’espoir...


Même si le côté « romance » m’a un peu manqué sur les deux premiers tiers du roman, j’ai passé un moment livresque tellement addictif et je me suis posée des tas de questions. Les chapitres qui relatent la captivité de Nelly sont saisissants, on tremble avec l’héroïne tout en ayant envie qu’elle se rebelle enfin.


Comment ne pas avoir envie de connaître la suite après ce premier tome. J’imagine une suite folle, bourrée de rebondissements, ayant pour enjeux le devenir de la relation qui se noue entre Nelly et Lander.

Vite la suite pour connaître le final de ce jeu Action ou Vérité.




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